Je m’appelle Léa.
Avant de découvrir la céramique j’ai longtemps cherché un objet d’intérêt qui pourrait répondre à toutes les facettes de ma mosaïque intérieure.
J’ai étudié la médiation culturelle, les sciences du langage, la sociologie… j’ai travaillé à Dakar et à Paris … j’ai pensé être ostéopathe, travailler dans les coulisses des émissions de radio ou pour l’Unesco…
Après différentes expériences dont certaines m’ont passionnées et d’autres beaucoup moins j’ai compris que pour libérer mon potentiel il faudrait que j’embrasse à deux mains ma poésie , car « Si le monde n’a absolument aucun sens, qui nous empêche d’en inventer un?»
Quand je suis tombée sur la céramique sans vraiment la chercher c’était comme si j’avais enfin trouvé ma terre et mon continent.
Aujourd’hui avec un peu plus de recul je vois dans mon parcours un fil rouge vers la céramique, qui est aussi à mon sens une forme de langage et de médiation, entre les hommes, et entre le ciel et la Terre.
Je crois que j’ai choisi la terre parce que c’est une matière vivante, généreuse, ludique, organique, sensuelle, et apaisante.
J’aime sa spontanéité, son grain, ses parfums, sa souplesse, ses multiples facettes, sa capacité à se réinventer, son universalité et son rapport intime avec l’histoire de l’Humanité. J’aime l’idée de faire communion avec le Monde grâce à des savoir-faire perpétués par des femmes et des hommes de tout continent et de tout temps.
J’aime la particularité qu’offre ce matériau de pouvoir littéralement l’envelopper ou se laisser envelopper, faire corps avec qui je suis et avec le Monde.
J’aime jouer avec le potentiel qu’ont les objets en céramique d’exprimer naturellement l’abondance, l’accueil, le voyage; ce pouvoir magique qu’ils ont de nous transporter et de nous ancrer en même temps. J’aime l’émotion et le réconfort qu’un simple bol peut contenir dans un mystérieux équilibre entre matière et spiritualité. J’aime le grain et le parfum de la terre. La mélodie des journées d’atelier, la chorégraphie des mains qui dansent autour d’une pièce qui grandit, et la poésie des outils.
J’aime organiser mon quotidien dans l’intention de fabriquer de la beauté.
Pour moi la fabrication de chaque pièce est un acte d’amour à part entière. Prendre soin de l’intention que l’on met dans sa création c’est prendre soin de soi et de ceux que chaque pièce accompagnera.
Le cœur de mon travail ne réside pas tant dans une quête de performance ou de perfection mais plutôt dans celle d’une forme d’ idéal de justesse et de vibration pure.
Riche de connaissances et de techniques artisanales que j’ai eu le bonheur d’acquérir au Centre international des arts de la céramique (CNIFOP), j’ai créé “Le Loup Blanc Céramique” en 2020.
Aujourd’hui je continue d’apprendre tous les jours, de me former régulièrement, et transmets à mon tour ma passion avec joie.
